Dans l'Antiquité, le Moyen Âge, et même la Renaissance, la folie était l'objet d'un respect superstitieux : le fou était supposé être doué d'un don de seconde vue. Il fut donc recherché à la fois pour divertir et pour faire profiter son maître de ses prémonitions. Les fous domestiques n'ont-ils pas souffert de leur situation ? Cela ne fait pas de doute pour Jacob "Ces créatures riaient de bouche alors qu'elles avaient des larmes au fond de l'âme... Il s'est rencontré plus d'une fois un cœœur d'homme abattu d'indignation sous le déguisement d'un fou... sans doute, une main qui aurait bien tenu la garde d'une épée s'est crispée sur le manche d'une marotte". "Ris donc Paillasse !" Qui ne connaît pas cet air du théâtre lyrique où le clown malheureux cache ses larmes sous le rire ?

L'auteur fait revivre au long des pages de cet essai ces êtres qui eurent une grande place chez les Grands des siècles passés et dont nos amuseurs publics sont les descendants...

N’est pas fou qui veut

12.00

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

ISBN : 978-2878251807
Pagination :63
Edition :Les Editions Dominique Guéniot
Parution :1 janvier 2000

Informations complémentaires

Poids 0.600 kg
Dimensions 22 × 14 × 1 cm