Né le 31 octobre 1792 à Lieffenans (Jura), Joseph-Elie est l’aîné d’une famille nombreuse mais seulement un frère et deux sœurs atteindront l’âge adulte. Il aide son père cultivateur aux travaux de la ferme.

À 20 ans, il est marié d’autorité à Jeanne-Julie, sans doute pour échapper à la conscription. Il devient meunier. Le couple n’aura pas d’enfants.

Il est inventif et possède une grande habilité manuelle. Durant ses moments de loisir il s’exerce à la gravure sur pierre comme l’atteste une pierre gravée située dans une maison de Lieffenans où on peut lire l’inscription « Porte d'antre », la date «1818» et ses initiales «JES».

À la suite d'une mystérieuse conversion, il se fait ermite-bâtisseur au-dessus de son hameau natal, en des lieux proches de Lons-le-Saunier.

À Saint-Sorlin et à Conliège, il allie la reconstruction de chapelles et d'ermitages à une vie de prière et d'austérité toute monastique. Vers 1841, il se laisse entraîner dans la restauration du Tiers-Ordre franciscain avec pour centre, l'antique église Saint-Étienne de Coldre. Revenu à Saint-Sorlain, il entre, après la mort de son épouse, comme frère coadjuteur dans la congrégation missionnaire du Saint-Esprit.

Il est tout de suite reconnu pour sa valeur professionnelle et religieuse.

Il meurt à la tâche en Auvergne le 3 septembre 1856, avec une réputation de travailleur et d'homme de Dieu.

Exhumés en 1864, ses restes ne connaîtront pas la paix avant de rejoindre en 1987 son ermitage de Saint-Sorlin.

René Charrier est entré dans la Congrégration du Saint-Esprit en 1947. Il a publié des biographies sur les spiritains.

 

Complément du titre : Contribution à l’histoire religieuse du Jura et à l’histoire de la Congrégation du Saint-Esprit.

L’Ermite de Saint-Sorlin : Joseph-Élie Simonin, 1792-1856

22.87

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

ISBN : 9782878251869
Pagination :240
Edition :Les Editions Dominique Guéniot
Parution :1 juillet 2000

Informations complémentaires

Poids 1 kg
Dimensions 24 × 16 × 3 cm