Alixe Sylvestre a tiré un fil magique d'Alix Le Clerc, sa patronne, fille du XVIIe siècle, jusqu'à Julie-Victoire Daubié, sa payse du XIXe, en passant par de grandes dames des lettres comme Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, Émilie du Châtelet, George Sand, Marie d'Agoult, qui ont oeuvré pour l'émancipation de la femme par l'éducation. Surgies du passé, d'autres figures moins célèbres qui gagnent à être connues par l'originalité de leur profil, comme la très belle Sunsarié de Larcone ou la bergère Marguerite Audoux, prix Femina 1910.

Longtemps les femmes n'ont pas eu d'autre droit que celui d'ouvrir un conte commençant par "Il était une fois".

Alix, conteuse et journaliste, nous parle de ses chères disparues d'une plume alerte sur un ton personnel, celui d'une chroniqueuse qui allie fantaisie et rigueur.

L'auteure

Dès qu'elle a su lire, Alixe Sylvestre a déclaré à sa maman : "Je veux être journaliste ou écrivain(e)". Durant vingt-sept ans, elle est rédactrice à L'Est républicain. En parallèle, elle écrit des histoires pour la jeunesse (Bayard et Père Castor) avant de se consacrer entièrement à la littérature.
Auteure de quatre romans, dont Le Gars de la combe (Éditions Territoires Témoins) couronné par le prix Erckmann-Chatrian en 2023.

Itinéraire de dix-sept femmes de lettres ou de caractère

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